L’origine de la réflexologie est très ancienne et date d’une époque où certains types de massages étaient considérés comme des méthodes thérapeutiques préventives. Selon une théorie très répandue, la réflexologie serait née en Chine il y a 5000 ans. Ci-contre, les pieds de bouddha.
On retrouve aussi des traces de la réflexologie en Egypte ancienne, à Saqqara, dans le tombeau d’Ankhmahor- le plus haut dignitaire après le roi – environ 2000 ans avant JC. Ces fresques datent du début de la 6ème dynastie. Le tombeau est plus connu sous le nom de « tombeau des médecins ». Les hiéroglyphes signifient » Veuillez apaiser la douleur », ce à quoi le praticien répond : » Je ferai comme il vous plaira ».
En Occident, au 20ème siècle, le DR. William Fitzgerald, médecin ORL, développe la pratique de la réflexologie par la « théorie des zones ».
Il découvre que la stimulation de certaines zones sur les mains et les pieds permettait d’obtenir une action à distance (une action réflexe) Les 7200 terminaisons nerveuses que nous avons sous nos pieds correspondent à tous nos organes et nos glandes. En d’autres termes, la stimulation de points précis sous les pieds aurait un effet direct sur les organes internes.
La méthode Ingham
Eunice INGHAM est une infirmière et physiothérapeute qui s’est intéressée aux travaux du Docteur Fitzgerald dans les années 30.
Elle est partie du schéma rudimentaire des zones du Dr Fitzgerald, et a entrepris de longues années de recherche pour aboutir à la rédaction de deux livres « Ce que les pieds peuvent raconter grâce à la réflexologie » et » Ce que les pieds ont raconté grâce à la réflexologie » et à l’élaboration des célèbres planches des zones et points réflexes des pieds et des mains, toujours utilisées par les thérapeutes aujourd’hui.
« Pour que la réflexologie soit agréable à donner et à recevoir, il est indispensable d’avoir recours à une bonne technique ».
La méthode Ingham est enseignée depuis plus de 65 ans à l’IIR (Institut International de Réflexologie).
Son neveu, Dwight Byers, fut l’un des premiers cobayes de Eunice Ingham, puis il devint son bras droit à partir de 1961. Héritier et responsable mondial de l’Institut International de Réflexologie, il a partagé ses nouvelles techniques et découvertes. Même à 80 ans passés, il a poursuivi l’œuvre de sa tante, convaincu, comme elle, que la réflexologie pouvait contribuer à soulager les souffrances de l’humanité.